Cette étape semble être celle qui inquiète le plus les futurs acquéreurs de machine d’aérogommage et les professionnels débutant cette activité. Et on le comprend, l’abrasif reste un élément important car il va influer sur le temps de travail, la préservation de votre surface et le résultat final. Toutefois, il n’est pas nécessaire de réaliser un stage de formation (parfois coûteux) pour savoir définir quel abrasif doit être utilisé pour différents travaux.
Un seul abrasif pour 80% des travaux habituels
Il faut savoir qu’avec un seul type d’abrasif, de dureté classique (environ 6 à 8 Mohs), décliné en trois granulométries, fine, moyenne et grosse, vous réaliserez au moins 80 % des travaux habituellement demandés.
Vous trouverez ces abrasifs sous diverses variétés et appellations comme : Archifine, Scorex, Olivine, Garnet, K-Grazit, pour n’en citer que les plus connus. En réalité, toute matière minérale ou végétale susceptible d’être réduite en fines particules sèches peut être utilisée comme telle. Certains abrasifs dits réutilisables, sont souvent plus durs (8 Mohs) et aussi plus chers. Leur réutilisation devrait impliquer au minimum un tamisage même grossier, pour ne pas projeter trop de résidus des précédents décapages. Ils ont aussi, il faut le reconnaître, du fait d’une dureté plus grande, l’avantage de générer moins de particules fines donc de poussières.
Nous conseillons, aux personnes démarrant tout juste en aérogommage, de tester deux ou trois variétés d’abrasifs d’aérogommage. Ainsi, pour trouver l’abrasif qui s’adaptera le mieux à son aérogommeuse, aux types de travaux à exécuter et pourquoi pas à sa personnalité !