Le décapage des bois tendres reste l’une des tâches les plus délicates à laquelle est régulièrement confronté l’aérogommeur. Ce travail est encore plus aléatoire lorsque le support tendre est recouvert de couches épaisses et/ou dures de peinture ou de vernis… En effet, dans ce cas, c’est le revêtement épais et/ou dur qui va imposer la pression de travail adéquate qui permettra de réaliser le décapage dans des délais vendables…
Nous allons essayer aujourd’hui de vous livrer, non pas une solution miracle, mais simplement notre expérience qui peut-être vous apportera de nouvelles pistes à envisager. Mais tout d’abord, nous tenons à rappeler qu’une aérogommeuse n’est pas une ponçeuse et que l’action mécanique de ces deux procédés n’est strictement pas la même.
Le ponçage propose une surface abrasive plane, recouverte de grains solidaires, qui sera appliquée et déplacée parallèlement à la surface à traiter. La taille du grain et la pression appliquée permettront de moduler le résultat attendu.
Dans le cas de l’aérogommage, l’abrasif est projeté sous forme de grains non liés qui produiront un impact unique et ponctuel sur la surface à traiter. On ne peut donc pas attendre une texture de surface comparable à une surface poncée. Ce, même si sur les bois durs ou exotiques le résultat peut paraître approchant. Ce rappel important étant fait, entrons dans le vif du sujet !